Le caramel est issu d’un alliage d’eau et de cristaux de sucre chauffé à feu vif à plus de 180°C. Il est très utilisé en confiserie et pâtisserie à peu près partout dans le monde. Chaque région lui apportant ces spécificités comme en Inde où l’on rajoute à la réparation de la coriandre. En Bretagne, le beurre est un aliment de base très utilisé car la région produit beaucoup de lait. Or, afin de mieux conserver le produit, les bretons ont pris l’habitude de rajouter du sel dans leur motte de beurre et donc de consommer du beurre : salé. C’est donc de Bretagne que nous vient le caramel au beurre salé. Explications !
Le caramel au beurre salé : une spécificité bretonne.
C’est effectivement au XIIIè siècle que le sel est devenu une denrée essentielle en France. Et en 1935 Philipe VI de Valois, décide de rendre permanent l’impôt sur le sel instauré par Louis IX un siècle plus tôt. Il s’agit de la fameuse « gabelle ». Dès cet instant, le peuple français ne peut acheter du sel qu’en très petite quantité. Tous les français sauf les bretons ! Après la perte de leur indépendance et jusqu’à la révolution, les bretons sont exempts de plusieurs taxes. C’est pourquoi le beurre salé est autant resté au gout des bretons et servira à la fin du XXè à Henri Le Roux. C’est lui qui créa en 1977 le premier bonbon au caramel au beurre salé.
Le caramel au beurre salé, une marque déposée.
Cela fait donc plus de 40 ans que le Caramel au beurre salée est une marque déposée sous le nom de « C.B.S. ». Sa recette lui a permis de remporter nombre de prix et de l’exporter à l’international jusqu’au Japon où les gens en sont particulièrement friands ! À l’occasion des 20 ans de la recette, le confiseur se distingue en réalisant le plus long caramel au beurre salé. En chiffres cela donne un bonbon de 200 kg, 567m de long et 24000 caramels !
Après el caramel au beurre salé, découvrez un autre bijou breton: l’île de Groix.